Si vous songiez à adopter un animal pour améliorer la vie de votre enfant atteint d’autisme, l’histoire d’Iris et de son chat pourrait grandement contribuer à vous aider dans votre décision.
Il existe bien d’autres histoires d’enfants qui ont réussi à communiquer, à augmenter leurs interactions sociales et à diminuer leur anxiété et troubles du comportement grâce à une présence animale.
I/ Iris, une petite fille atteinte d’autisme sévère
Iris est une petite fille atteinte d’un autisme sévère diagnostiquée à l’âge de 2 ans et vivant au Royaume Uni.
Les médecins étaient pessimistes quant à l’évolution de cette petite affirmant que ses capacités de socialisation resteraient très limitées.
Sa mère, Arabella Carter-Johnson, photographe de profession, refusant cette fatalité a mené des recherches sur ce qui pourrait aider sa fille à s’ouvrir aux autres.
Elle a d’abord initié l’enfant à la peinture, la création artistique étant depuis longtemps connue pour permettre aux personnes souffrant de troubles de la communication (ce qui est le cas en matière d’autisme) de pouvoir accéder à une forme d’expression.
On sait également que l’art permet d’évacuer le stress.
Le résultat fut tout simplement magnifique, Iris a un vrai talent pour marier les couleurs. Au point que les parents de la petite fille décidèrent de vendre les toiles pour financer ses soins et lui permettre de mieux évoluer.
À seulement 5 ans, elle devint vite célèbre, ses oeuvres se vendant aux quatre coins du monde. Elle a même vendu une de ses toiles à Angelina Jolie.
Voici quelques unes de ses œuvres* :
Malgré son talent, la petite fille ne faisait guère de progrès en socialisation ou en communication. Elle restait dans son monde.
Sa mère ayant été informée que des animaux pouvaient avoir un impact réellement positif sur l’autisme chez les enfants, elle a tenté de mettre Iris à leur contact en commençant par des chiens et des chevaux. Hélas, ce fut un échec.
Alors quand le frère d’Arabella partit en voyage en demandant à sa sœur de s’occuper de son chat, celle-ci fut d’abord réticente.
Elle finit par accepter pour le plus grand bonheur d’Iris. La petite se montra tout de suite plus sociale. Le chat s’est révélé être l’animal parfait pour Iris.
Il est vrai que les chats sont connus pour être une source de diminution du stress grâce notamment à leur ronronnement (ce n’est pas pour rien que l’on a créé le terme de « Ronronthérapie »)
La famille décida donc d’adopter un petit chat qu’ils appelèrent Thula.
Grâce à sa présence, la fillette fait d’innombrables progrès : la petite qui avait peur de l’eau accepte grâce à son chat de prendre de plus en plus facilement son bain (Thula se laisse effectivement, chose rare pour un chat, laver par Iris), ses troubles du sommeil diminuent. Lorsqu’elle peint, Thula reste sagement auprès d’elle.
Entre eux la connexion a été immédiate comme si Iris attendait la venue de son chat depuis toujours.
Iris a même réussi à dire ses premiers mots grâce à Thula.
Au début, des petits mots tel que « assis » mais cela est déjà une grande victoire pour une petite fille totalement mutique.
Thula a permis à Iris de parvenir à communiquer ce qui démontre bien qu’une présence animale auprès des enfants leur est immensément bénéfique (je vous invite d’ailleurs à lire l’article traitant des bienfaits de la médiation animale)
II/ Les animaux sont un bienfaits pour les personnes atteintes d’autisme
Bien d’autres enfants sont parvenus à s’ouvrir au monde et à s’épanouir grâce à la présence de l’animal qui leur convenait le mieux.
Les animaux permettent aussi de développer le sens des responsabilités. Plutôt prometteur, vous ne trouvez pas ?
Arabella Carter-Johnson a écrit un livre « The story of the kitten who saved a little girl » retraçant les progrès que Thula a aidé la petite Iris à réaliser.
Les images proviennent du site : https://irisgracepainting.com